Officiant dans les années 1940 à 70, ses textes sont extrêmement modernes, limpides et visionnaires.

Joseph Murphy, Carlos Castaneda, Rhonda Byrne (le secret), Wayne Dyer et Greg Bradden, pour juste citer ceux -là, se réclament tous de lui. 

Neville Goddard vous sortira des superstitions, vous réconciliera avec la puissance des textes bibliques, des mythes, mais surtout guidera dans votre véritable but sur terre : de retrouver la divinité dans vous.

 

« Ni par force, ni par le pouvoir, mais par mon Esprit, dit l’Éternel des armées » [Zacharie 4: 6].

Entrez dans l’esprit de l’état désiré en vous imprégnant du sentiment qui serait la vôtre si vous étiez déjà celui que vous voulez être.

Comme vous capturez le sentiment de l’état recherché, vous êtes soulagé de tous les efforts le manifester, car c’est déjà fait.  

Il y a un sentiment précis associé avec chaque idée dans l’esprit de l’homme.

Capturez le sentiment associé à votre souhait réalisé en présumant le sentiment qui serait le vôtre vous étiez déjà en possession de la chose que vous désirez, et votre souhait sera lui-même objectivé.

La foi est un sentiment. « Selon votre foi (sentiment) que ce soit à vous » [Matthieu 9:29].

Vous n’attirez jamais ce que vous voulez,

mais toujours ce que vous êtes. 

Comme un homme est,

donc se voit-il. 

« Car on donnera à celui qui a, et il sera dans l’abondance, mais à celui qui n’a pas on ôtera même ce qu’il a«  [Matthieu 13:12; 25:29;  Marc 4:25; Luc 8:18; 19 :26].

Ce que vous vous sentez être, vous êtes, et il vous est donné ce que vous êtes.

Ainsi, présumez donc du sentiment qui serait le vôtre vous étiez déjà en possession de votre souhait, et si votre souhait était réalisé.

« Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa » [Genèse 1:27].

« Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ, lequel, existant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu » [Philippiens 2: 5,6]. 

Vous êtes ce que vous vous croyez être.

Au lieu de croire en Dieu ou en Jésus, croyez (qu’en vous-même) vous êtes Dieu ou vous êtes Jésus.

« Celui qui croit en moi, les œuvres que je fais fera aussi » [Jean 14:12] signifie en fait : « Celui qui croit comme je crois dans les œuvres que je fais,  fera ce que je fais. »
 

Jésus ne trouva pas étrange de faire les œuvres de Dieu, parce qu’il croyait être Dieu. 

« Moi et le Père sommes un» [Jean 10:30].

 Il est naturel de faire les œuvres de celui que vous croyez être. 

Alors vivez dans le sentiment d’être celui que vous voulez être et vous le deviendrez.

Quand un homme croit en la valeur des conseils qu’on lui donne et l’applique, il établit en lui-même la réalité du succès.

A méditer.

Bonne journée à vous toute et à vous tous.

 

J'AI AIDE MON AGRESSEUR A GUERIR SES VIES ANTERIEURES

 

Il y a des victoires mises sous silence. 

Aujourd'hui j'ai décidé de rendre visible un accompagnement qui est certainement, l'un des plus sacrés que j'ai effectué dans ma vie. J'ai accompagné mon bourreau à panser ses blessures.

 

Aujourd'hui, en vous partageant mon expérience, je vais enfin libérer ma bouche du haut pour guérir ma bouche du bas.

 

J'ai gardé un secret pendant 27 ans en moi. J'ai conservé dans une boite noire, des abus sexuels vécus dans ma petite enfance. Je connaissais mon agresseur, c'était un collègue de mon père. Je le croisais presque tous les jours, je vivais en caserne. Des peurs se sont cristallisées à chaque moment avec lui,  un secret devait être maintenu : "surtout, tu n'en parles pas à ton père."

Je n'en ai jamais parlé. Mais mon corps a somatisé. Mes émotions aussi.

 

Jusqu'à aujourd'hui, la libération. La réconciliation avec mon enfant intérieure. Il était temps que pulse la libération par la Voix pour guérir ma voie sexuelle.

 

Je suis donc retournée en introspection. Sur le lieu, sur les détails. Après avoir transpiré de colère, d'injustice, après avoir reconnu mon rôle de victime, il était temps que je regarde pourquoi mon âme avait décidé de vivre cet événement. J'ai un caractère qui aime se responsabiliser : là où je reconnais être la source de l'expérience, je reconnais être la source de la solution.

 

J'ai libéré les vies antérieures communes avec cet homme. Après avoir coupé les liens, je lui ai écrit une lettre. Je lui ai tout dit. Puis je l'ai brûlée. Je lui ai rendu son agression, elle ne m'appartient pas. Rester sa victime en gardant en moi la colère et l'injustice, c'est lui laisser mon pouvoir, et me percevoir comme impuissante à changer les choses. Je reprends ce qui m'appartient, je lui laisse ce qui est étranger à ma façon d'être.

 

Et puis, un événement inattendu est apparu dans ce processus. 

L'âme de mon agresseur vient vers moi, elle tente d'entrer en communication :   "Aide-moi je t'en supplie, je me sens si mal". En me canalisant sur lui, je sens qu'il a un cancer avancé. Il est torturé de remords. Ses émotions le dominent. Il est entouré d'âmes bloquées qui ne le laissent pas en paix.

A chaque agression provoquée, le bourreau se fait lui-même prisonnier de sa propre conscience. Je n'ai pas été sa seule victime dans la vie actuelle. Son tribunal intérieur se charge de le maintenir sur le banc des accusés.

 

J'ai accepté de l'aider parce que c'est ce que je suis. Et j'ai pleuré d'amour, tant je me reconnais dans cet acte. Il y avait un tel alignement en moi, mon cœur ne cessait de brûler. 

Ne pas l'aider et le laisser croupir dans son mal-être c'est ne pas me reconnaître dans ce que je suis. Je suis porteuse d'une lumière, que j'honore en lui tendant la main. Au delà de l'homme, il y a une âme qui chemine. J'ai la chance de le voir au delà des voiles d'incarnation.

 

Je l'ai aidé et un miracle s'est alors produit : je suis passée du rôle de victime à celui d'une héroïne dans l'expérience vécue. J'ai transformé mon agression en un exploit d'aider quelqu'un qui est le plus condamnable. Et c'est tout moi.

 

De ses vies antérieures, trois ont été révélées :

 

- Un conquistador blanc qui a massacré des villages entiers de tribus amérindiennes

 

-Un tueur en série qui a fait disparaître le corps des enfants. Certains n'ont pas été retrouvés.

 

-Un traître durant la seconde guerre, qui jouait sur deux tableaux, pour dénoncer les cachettes de certaines personnes recherchées.

 

Ces trois vies en lui étaient pénibles à supporter car les âmes victimes non réincarnées venaient le voir pour avoir justice. Les habitants du village, les enfants encore non retrouvés, et les juifs massacrés. Tous réclamaient une justice, c'est d'ailleurs pour cela que ces âmes étaient encore bloquées. Elles venaient réclamer réparation à leur "bourreau" en venant se coller à lui. C'est en croyant avoir la solution à l'extérieur que ces âmes restaient bloquées. En conséquence, cela provoquait chez mon agresseur, beaucoup de torture psychique et émotionnelle.

 

Après avoir procédé au pardon et à la libération de ces âmes et de ses vies, mon agresseur s'est retrouvé devant moi. Il n'attendait plus que mon pardon. Je l'ai pardonné car j'ai compris tout ce qui se jouait en coulisses entre nos deux âmes. En lui pardonnant, c'est aussi et surtout moi que je libère. En parlant à voix haute de mon expérience, j'ouvre la voie à ma toute puissance sexuelle.

 

Mon agresseur m'a remerciée de ce soulagement qu'il vit après cet accompagnement. Il a envie de se tourner vers la spiritualité pour mieux se comprendre et accepter profondément ses parts d'ombre en lui. C'est bien en ne les reconnaissant pas qu'elles jouent leurs partitions dans notre vie. 

Grâce à ce cadeau que je lui ai fait, il a à coeur de s'inspirer de mon geste d'amour envers lui-même pour vivre la libération la plus efficace en ce monde : se pardonner et s'aimer dans toute sa palette identitaire.

 

A chacune de nos cicatrices, deux choix s'offrent à nous : subir sa vie, ou créer sa vie.

Mon choix est fait.